Les autres chapelles

Si la chapelle Sainte-Marie-du-Menez-Hom reste un incontournable, Plomodiern compte aussi trois autres chapelles de caractère : Saint-Corentin, Saint-Sébastien et Saint-Suliau.

Chapelle Saint-Corentin

La chapelle primitive date du 15è siècle et a été reconstruite de 1898 à 1900 sur les plans du chanoine Abgrall. La nef est flanquée au sud d’une loggia extérieure. Au-dessus du maître-autel, subsiste une statue de saint Corentin datant de l’ancienne chapelle.

La chapelle Saint-Corentin célèbre le culte de ce saint qui, né en 375, fut le premier évêque de Cornouaille à Quimper. Dans la fontaine de son ermitage se trouvait un poisson miraculeux qui se reconstituait bien que l’ermite en prenne un morceau chaque jour. Un jour de chasse, Gradlon rencontra Corentin qui le nourrit du poisson, lui et sa suite. Emerveillé, Gradlon offrit à Corentin l’évêché de Quimper.

Le pardon est célébré le troisième dimanche de juillet.

Chapelle Saint-Sébastien

Située plus près de la côte que les autres chapelles, Saint-Sébastien est insérée entre la route de Ty Mark et la route de Porz-ar-Vag. L’édifice, commencé au 16è siècle, ne fut terminé qu’au 19è avec la sacristie. La chapelle abrite une statue du Christ avec un enfant sur chaque genou et les statues de saint Sébastien, sainte Marguerite, saint Roch, saint abbé et un saint évêque.

Le calvaire (1642), dont il reste encore quelques pierres auprès de la chapelle, côté sud, a été transféré au carrefour de Ti-Gwenn en 1894.

Saint Sébastien fut un officier de l’armée romaine et martyr de la fin du 3è siècle. Il était invoqué contre la peste, les flèches qui le transpercent évoquant celles du fléau.

Chapelle Saint-Suliau

Toute petite chapelle située à l’entrée d’un champ, Saint-Suliau se confond presque avec les vieilles maisons voisines.

On y voit les armoiries des Abbés de Landévennec qui permettent de la dater de 1665. La chapelle abrite les statues de saint Suliau, sainte Barbe, saint Mathurin, la Vierge-Mère et Notre-Dame de Grâces.

La chapelle a été restaurée en 1985.

Des sept chapelles d’origine, trois d’entre elles ont aujourd’hui entièrement disparu : la chapelle Saint-Gilles (détruite au 19è siècle et située jadis au village de Saint-Gilli), la chapelle Saint-Mabrit ou Saint-Mibrit (déjà en ruines en 1823 et située jadis à Lomibrit) et la chapelle Saint-Yves (détruite au 19è siècle et située jadis sur l’emplacement de l’actuel cimetière).

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